Des inondations graves et des dévastations considérables

Avec des vents allant jusqu’à 190 km/h, la tempête tropicale Idai a causé des dégâts graves au Mozambique et au Zimbabwe. Accompagnée de pluies diluviennes, elle a frappé la semaine dernière les alentours de Beira, la deuxième ville du Mozambique, avant de continuer son chemin vers le Zimbabwe. Les eaux de certaines rivières ont débordé, des centaines de milliers de personnes sont frappées par des inondations et des dévastations considérables.

À l’heure actuelle, la tempête a déjà causé la mort d’au moins 200 personnes et le nombre de personnes disparues est aussi élevé, voire même supérieur. Selon la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), presque 90 % de la ville de Beira a été endommagée ou détruite. La communication sur place est limitée et les zones concernées sont souvent inaccessibles. Il est encore impossible de déterminer l’étendue réelle de la catastrophe.

Une aide d’urgence à hauteur d’un million d’euros

L’Allemagne soutient les victimes des inondations et participe à l’aide d’urgence dans la région : le gouvernement fédéral débloque un million d’euros pour des mesures d’urgence.
Jusqu’à présent, l’Allemagne a alloué en 2019 4,3 millions d’euros d’aides financières en Afrique australe pour des mesures d’aide humanitaire. Les contributions nouvellement annoncées doivent contribuer à couvrir les besoins humanitaires les plus urgents.

Une aide humanitaire préventive

Par ailleurs, le ministère fédéral des Affaires étrangères finance dans la région des projets de la Croix-Rouge allemande (DRK) en matière d’aide humanitaire préventive et de financements basés sur les prévisions (Forecast-based Financing). De cette manière, des experts et des bénévoles de la Croix-Rouge ainsi que des biens humanitaires importants ont pu être envoyés très rapidement dans la région sinistrée avant l'arrivée du cyclone.

En outre, la population a été avertie à temps : les financements basés sur les prévisions permettent de sauver des vies et de réduire les conséquences des catastrophes naturelles.

Cette approche, qui va être consolidée, avait déjà été testée avec succès avec des moyens financiers du ministère fédéral des Affaires étrangères dans d’autres pays exposés à des risques de catastrophes naturelles.