J’aurais préféré trouver une autre situation à mon arrivée. C’est déjà la deuxième fois que la Chambre des communes rejette l’accord de retrait convenu entre l’Union européenne et le gouvernement britannique. Et ce malgré l’ampleur des nouvelles propositions et des assurances faites par l’Union à la demande des Britanniques.

Disons-le clairement : cette décision nous rapproche d’un scénario de « no deal ». Car ceux qui refusent cet accord jouent imprudemment avec l’intérêt des citoyennes et des citoyens et des entreprises. Pourtant, nos regards à tous devraient enfin se tourner vers l’avenir, pour entrer dans les négociations primordiales sur les relations futures entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne.

À l’heure actuelle, tout ce que je peux dire est que l’Allemagne s’est préparée du mieux qu’elle pouvait au pire des cas, qui est celui qui se présente. Et nous espérons naturellement que les 17 jours à venir permettront d’éviter une sortie sans accord du Royaume-Uni. Mais il nous faut d’abord observer l’évolution de la politique interne britannique, et il n’y a pas lieu de spéculer à ce sujet. La chambre basse du parlement britannique a son propre destin entre ses mains.