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« Nous Allemands ne pouvons pas vouloir le désordre mondial » © Florian Gaertner/photothek.net
Pourquoi Heiko Maas plaide à New York pour renforcer les Nations Unies.
Le chef de la diplomatie allemande est parti ce lundi (24 septembre) à New York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Chaque année, les chefs d’État ou de gouvernement et les ministres des Affaires étrangères de la quasi-totalité des pays de la planète se retrouvent à cette occasion pour échanger sur les problèmes mondiaux les plus urgents.
Mettre un terme à la déterioration croissante de l'ordre mondial
Heiko Maas souhaite promouvoir à New York son initiative vouée à renforcer les valeurs telles que la coopération, le commerce équitable et le respect du droit international. Car depuis que les populistes sont au gouvernement dans des pays du monde de plus en plus nombreux, les règles du jeu de la politique internationale sont sous pression. Le travail des institutions comme l’ONU devient de plus en plus compliqué, ce qui marque une dangereuse évolution. « Nous Allemands ne pouvons pas vouloir le désordre mondial », a déclaré le ministre. L’Allemagne assumera donc davantage de responsabilités au sein des Nations Unies, notamment en occupant un siège non permanent au Conseil de sécurité à partir de l’année prochaine.
L’Allemagne prend des responsabilités pour une ONU forte
À New York, M. Maas plaidera pour un coude-à-coude des États désireux de résoudre les problèmes par la coopération et de renforcer les Nations Unies. « Plus d’autres misent sur la loi du plus fort, plus nous devons y opposer énergiquement l’ordre multilatéral », estime-t-il.
Teamplayer au lieu de populistes
Il est prévu de constituer un groupe de partenaires internationaux qui agissent ensemble en faveur de la coopération et de règles contraignantes, sans pour autant créer un nouveau format de dialogue fixe. L’idée est que, en coordonnant leur travail, les pays du groupe s’emploieront à renforcer les institutions existantes comme les Nations Unies. Ces derniers mois, Heiko Maas a déjà commencé à préparer avec le Japon, la Corée du Sud et le Canada une telle « alliance des multilatéralistes ».