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Heiko Maas rencontre Sergueï Lavrov : « la Russie doit éviter une catastrophe humanitaire »

Le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas avec son homologue russe Sergueï Lavrov © Felix Zahn/photothek.net
Des milliers de personnes risquent de mourir à Idlib, si la Russie n’empêche pas le régime de Bachar Al-Assad de mener une offensive.
Le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov vendredi 14 septembre à Berlin. Heiko Maas a plaidé auprès de Sergueï Lavrov pour que soit évitée l'offensive qui menace la région syrienne d’Idlib. « Il s'agit d'éviter le pire, à savoir une catastrophe humanitaire », a déclaré Heiko Maas en amont de la rencontre.
La Russie peut arrêter Bachar Al-Assad

Environ trois millions de personnes sont prisonnières d’Idlib. Une attaque de la région par le régime de Bachar Al-Assad ferait des milliers de victimes parmi la population civile. La Russie protège le régime de Bachar Al-Assad et possède une influence majeure sur les offensives militaires du régime. « Je compte sur la Russie pour qu’elle utilise dès à présent les possibilités dont elle dispose », a affirmé Heiko Maas, et particulièrement face à la menace de l’utilisation d’armes chimiques par les troupes de Bachar Al-Assad.
L’aide à la reconstruction uniquement sous certaines conditions
Le ministre fédéral des Affaires étrangères a refusé les demandes de la Russie concernant une participation sans réserve à la reconstruction de la Syrie. Le soutien de l’Allemagne est soumis à des conditions claires. « S’il existe une solution politique en Syrie qui mène à des élections libres, nous sommes prêts à assumer des responsabilités dans la reconstruction », a déclaré le chef de la diplomatie allemande. C’est pourquoi l’Allemagne soutient de toutes ses forces les négociations sous l’égide des Nations Unies.
Les réfugiés ont besoin de sécurité
Même le retour des réfugiés syriens ne deviendra réaliste que lorsque les conditions dans le pays auront fortement changé. Tant que les réfugiés y sont menacés d’arrestations, de tortures et d’expropriations, toute offre de retour reste veine.