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L’avenir de l’accord sur le nucléaire : les signataires européens rencontrent le chef de la diplomatie iranienne

Les drapeaux de l’Union européenne, de l’Iran, de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, © Florian Gaertner/photothek.net
Le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas s’est rendu à Bruxelles le mardi 15 mai pour discuter de l’avenir de l’accord avec ses homologues britanniques et français ainsi que la cheffe de la diplomatie européenne.

Les entretiens menés à Bruxelles mardi soir étaient importants, l’enjeu n’étant pas moins que l’avenir de l’accord nucléaire avec l’Iran qui a réglé de manière pacifique un conflit nucléaire latent pendant plus d’une décennie. Après le retrait des États-Unis, les pays signataires se trouvent face à une situation compliquée. Heiko Maas a souligné à plusieurs reprises que l’Europe restait attachée à l’accord. « Nous Européens ferons ce que nous pouvons pour préserver l’accord de Vienne sur le nucléaire parce qu’il a apporté une plus grande calculabilité et sécurité », a-t-il déclaré.
Trouver des solutions communes

Ces derniers jours et ces dernières semaines, l’Allemagne s’était déjà concertée étroitement avec la France et le Royaume-Uni dans le but de préserver l’accord. Pendant l’entretien avec leur homologue iranien Mohammad Zarif, les signataires européens ont bien montré qu’ils restaient fidèles à leurs engagements et attendaient de l’Iran qu’il fasse de même. Notre message est clair : « Tant que l’Iran respectera l’accord, l’Europe le respectera aussi, indépendamment de la décision des États-Unis », a affirmé le chef de la diplomatie allemande. Plusieurs champs d’action et instruments concrets ont également été évoqués hier pour maintenir les perspectives économiques de l’Iran liées à l’accord. Des experts de toutes les parties élaborent actuellement des propositions concrètes.
Un premier pas important
La réunion de Bruxelles a été un premier pas vers le maintien de l’accord. Il est prévu par ailleurs de s’entretenir sous peu avec la Chine et la Russie, les autres signataires. Heiko Maas a souligné dès maintenant :
« Tant que nous avons la possibilité de préserver cet élément important de l’ordre de désarmement international, nous devons tout tenter. Car sans cet accord, il y aura plus d’insécurité, plus d’incertitude quant à l’évolution de la situation en Iran et au Proche et Moyen-Orient, et c’est ce que nous voulons éviter en préservant l’accord nucléaire avec l’Iran. »