Nous sommes très préoccupés par les informations qui nous parviennent concernant une nouvelle utilisation des armes chimiques dans la Ghouta orientale le 7 avril. Si les forts soupçons actuels se confirment, le régime a une fois de plus employé des armes frappées d’interdiction à l’échelon international, pratiquement un an jour pour jour après le massacre de Khan Cheikhoun, causant la mort atroce d’innocents.

Nous condamnons ces faits avec la plus grande fermeté. Ces dernières semaines, le régime de Bachar Al-Assad a mené une lutte terrestre et aérienne sans merci contre sa propre population civile de la Ghouta. Maintenant, il essaie manifestement de s’attaquer aussi de manière ciblée à ceux qui ont cherché protection et refuge dans les caves et les abris fortifiés. Nous appelons les alliés du régime syrien, en particulier la Russie et l’Iran, à assumer enfin leurs responsabilités et à veiller, en accord avec le droit international, à assurer la protection et l’approvisionnement humanitaire des civils. La lutte contre le terrorisme ne doit pas servir de prétexte à une action menée sans distinction et avec une violence extrême contre des hommes, des femmes et des enfants. Il faut que les responsables de ces crimes rendent des comptes.