Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock se rend de nouveau au Proche-Orient pour plaider en faveur d’une pause humanitaire immédiate menant vers un armistice durable

La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock à l’aéroport de Berlin-Brandebourg

La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock à l’aéroport de Berlin-Brandebourg, © dpa 

24.03.2024 - Article

C’est à présent la septième fois que la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock se rend dans la région du 24 au 26 mars. Des discussions sont prévues en Égypte, en Israël et dans les territoires palestiniens. La crise au Proche-Orient exige une pleine diplomatie de la navette.

Pour la population israélienne et gazaouie, le 7 octobre marque le début d’un cauchemar qui semble ne jamais vouloir prendre fin : pour les familles des otages enlevés par le Hamas qui oscillent depuis près de six mois entre espoir et désespoir quant à la vie de leurs proches ; comme pour les millions d’habitants gazaouis pour lesquels la situation humanitaire est au bord de l’implosion. D’après les organisations de l’ONU, des centaines de milliers de personnes à Gaza risquent imminemment de mourir de faim. Avec ses partenaires, le gouvernement fédéral entreprend tout ce qui est en son pouvoir pour apporter des biens de première nécessité à la population gazaouie, que ce soit par voie terrestre, maritime ou aérienne.

Chercher à tout prix à lutter contre la famine

L’Égypte joue ici un rôle particulier en tant que voisin direct et acteur essentiel de la région. La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock mènera des entretiens politiques avec son homologue égyptien Sameh Choukry dans la nouvelle capitale administrative du pays.

La population a besoin de tout : chaque colis empli d’aliments, de médicaments, de pastilles de purification de l’eau ou encore d’appareils médicaux compte. Tout colis qui reste bloqué dans des camions aux frontières de Gaza est un colis de trop. Il n’est rien que nous ne saurions essayer avec nos partenaires internationaux.

– La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock

Afin de mettre fin à la famine, il faut absolument ouvrir d’autres points de passage frontalier entre Israël et Gaza. Il est incontestable pour l’Allemagne que le gouvernement israélien a le droit et le devoir de défendre la sécurité de sa population face aux actes terroristes perpétrés par le Hamas. Mais il est également tout aussi certain que l’armée israélienne doit se conformer dans le même temps au droit international humanitaire. Lors des entretiens politiques entre la cheffe de la diplomatie allemande et son homologue israélien Israël Katz, il sera donc aussi question de la protection de la population civile.

Nous continuons d’assumer nos responsabilités vis-à-vis de la sécurité d’Israël : le Hamas doit déposer les armes et ne plus jamais réitérer les actes terroristes du 7 octobre contre la population de l’État d’Israël. Les seuls moyens militaires ne suffiront toutefois pas à atteindre cet objectif. Les activités militaires sont par ailleurs encadrées par le droit international humanitaire. Seule une pause humanitaire immédiate menant à un armistice durable permettra de continuer d’espérer l’établissement de la paix.

– La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock

Cela fait des mois que l’Allemagne emploie tous les efforts diplomatiques dont elle dispose avec des partenaires tels que les États-Unis et le Qatar pour instaurer une pause humanitaire qui permettrait d’empêcher que le conflit ne fasse encore plus de victimes à Gaza et aux otages israéliens d’être finalement libérés par le Hamas et de retourner dans leurs familles. Chaque millimètre compte sur cette voie.

Il n’y aura de paix que lorsqu’elle vaudra pour chacun

Peu importe que les forces s’opposant à une solution à deux États soient actuellement si fortes : la population de la région ne pourra espérer durablement la paix que si les Palestiniens ont eux aussi leur propre État. La cheffe de la diplomatie allemande rencontrera à Ramallah le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne Riyad al-Maliki ainsi que le président Mahmoud Abbas. Chaque petite étape vers un avenir sûr pour les Israéliens et les Palestiniens compte. Car il n’est pas seulement question de mettre fin à cette guerre, mais aussi à ce conflit.

Retour en haut de page