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Sommet africain sur le climat à Nairobi : des solutions africaines pour répondre à des enjeux mondiaux
Bärbel Kofler, secrétaire d’État auprès du ministère du Développement, et Jennifer Morgan, secrétaire d’État et représentante spéciale pour la politique climatique internationale, représentent l’Allemagne à Nairobi.
Le sommet africain sur le climat débute demain à Nairobi sur invitation du Kenya. L’Allemagne est elle aussi conviée à la conférence et elle y sera représentée par la secrétaire d’État parlementaire auprès du ministère du Développement Bärbel Kofler ainsi que par la secrétaire d’État et représentante spéciale pour la politique climatique internationale Jennifer Morgan. Trois mois avant le début de la conférence mondiale sur le climat à Doubaï, ce sommet africain réunit de hauts représentantes et représentants gouvernementaux, des organisations intergouvernementales et de la société civile ainsi que des structures privées pour discuter de solutions africaines à la crise climatique mondiale et promouvoir ces dernières.
Bärbel Kofler a déclaré :
La lutte contre le dérèglement climatique fonctionne particulièrement bien si nous la portons ensemble. Ce premier sommet africain sur le climat constitue une tribune de choix pour discuter de solutions africaines à ce problème mondial qui nous touche toutes et tous : le dérèglement climatique. Nous renonçons volontairement à lancer de nouvelles initiatives allemandes lors de ce sommet et nous concentrons au contraire sur les initiatives africaines auxquelles nous apportons notre plein soutien. L’Afrique ne se contente pas en effet de ressentir les conséquences du dérèglement climatique ; le continent a aussi de nombreuses solutions concrètes à proposer. Si l’Europe et l’Afrique s’allient, nous irons plus loin qu’en étant seuls et nous pourrons profiter ensemble d’une transformation de l’économie mondiale respectueuse du climat. C’est ce signal que le sommet doit envoyer.
Jennifer Morgan a quant à elle affirmé :
L’Afrique est un continent d’opportunités, notamment dans le domaine de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables. Le potentiel est énorme et de nombreux États africains ont reconnu les incroyables opportunités offertes par la transition énergétique. Ils vont ainsi de l’avant en se montrant ambitieux. L’Allemagne collabore étroitement avec le Kenya et de nombreux autres pays africains afin de tirer profit des opportunités offertes par la transition : la création d’emplois, la plus-value locale ainsi qu’une production d’électricité plus sécurisée à des coûts abordables. Sur le continent africain, les répercussions extrêmes de la crise climatique se ressentent plus que nulle part ailleurs au monde, ou presque. Le sommet sur le climat à Nairobi dévoile dans le même temps le rôle de leader joué par l’Afrique en termes d’ambitions climatiques et de développement des énergies renouvelables. L’Europe travaille côte à côte avec l’Afrique afin de maintenir l’objectif du 1,5 degré à portée de main et d’éviter ainsi que les répercussions de la crise climatique ne s’aggravent encore. Il nous faut pour cela accélérer de manière notable le développement des énergies renouvelables à travers le monde, définir clairement une voie de sortie des énergies fossiles et nouer des partenariats solides entre l’Afrique et l’Europe ainsi qu’avec des pays du monde entier.
L’Allemagne prendra une série d’engagements en termes de politique climatique, énergétique et économique ainsi que de politique de développement, afin d’atteindre les objectifs de la conférence tout comme les objectifs déterminés par ses partenaires africains. Parmi ces promesses figurent notamment une conversion des dettes en investissements dans l’adaptation climatique, la montée en puissance de l’hydrogène vert destiné à la production locale d’engrais au Kenya, la protection vis-à-vis des risques climatiques dans la Corne de l’Afrique, un prêt pour une transition énergétique juste en Afrique du Sud, l’électrification des camps de réfugiés grâce à des panneaux solaires, la restauration et la protection des forêts ainsi que leur exploitation durable.
La conférence portera en grande partie sur les sources de financement, un domaine où la banque mondiale et les banques de développement régionales jouent un rôle essentiel. L’Allemagne s’engage en faveur d’une réforme de l’architecture financière internationale afin de mobiliser plus de fonds pour faire face à des enjeux mondiaux tels que la transition énergétique internationale et la