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Mot de bienvenue du Ministre adjoint Niels Annen à l’occasion de la cérémonie officielle célébrant le 20e anniversaire de l’Université franco-allemande à Hambourg

14.06.2019 - Discours

-- Seul le texte prononcé fait foi --

C’est avec grand plaisir que je vous souhaite aujourd’hui la bienvenue, en ma qualité de ministre adjoint aux Affaires étrangères, dans ma ville natale de Hambourg.

Ville portuaire située en plein cœur de l’Europe, Hambourg commerce depuis toujours avec ses voisins européens. Et ses activités s’étendent naturellement bien au‑delà.

Ce n’est pas pour rien que les habitants de Hambourg qualifient leur ville de « porte ouverte sur le monde ». Nous sommes d’ailleurs conscients que le dynamisme dont fait preuve notre cité depuis plusieurs décennies est étroitement lié à la construction européenne.

Après deux guerres mondiales causées par l’Allemagne et des millions de morts, l’idée européenne s’est muée en communauté, en union. L’appui le plus fort dont a bénéficié notre jeune République fédérale pour cela a été l’amitié avec la France, sa main tendue et la confiance qui nous a été témoignée malgré les horreurs de ces guerres. Ma gratitude est grande à cet égard.

Cette amitié franco-allemande, nous pouvons le dire du fond du cœur 74 ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, a porté d’immenses fruits : pour les femmes et les hommes, pour nos deux pays, mais aussi pour toute l’Europe.

Cette amitié, c’est la pose de fondations stables, profondément reliées et fermement installées sur lesquelles l’unification européenne peut grandir et réussir. L’amitié franco-allemande est le noyau intégratif de l’idée européenne.

C’est dans ce cadre que s’inscrit cette année la signature du Traité d’Aix-la-Chapelle. Ce texte constitue la suite du Traité de l’Élysée conclu en 1963.

Si la réconciliation et la rencontre étaient au centre des préoccupations en 1963, nous parlons aujourd’hui d’abord de valeurs et d’intérêts communs : nous parlons de relations plus étroites qu’elles ne l’ont jamais été dans l’histoire de nos deux pays.

Le Traité d’Aix-la-Chapelle est la preuve et l’expression de la profonde amitié franco-allemande. Il nous montre la voie pour resserrer et améliorer encore notre coopération et nous engager de toutes nos forces pour l’unification de l’Europe.

C’est ainsi que le Traité prévoit très concrètement de nouvelles collaborations et une coopération transfrontalière en matière d’éducation et de recherche.

Mesdames, Messieurs,

Je suis particulièrement heureux de rendre aujourd’hui hommage aux succès de l’Université franco-allemande, qui se situe à la pointe des échanges universitaires entre l’Allemagne et la France depuis 20 ans.

Forte de ses près de 200 cursus binationaux voire, dans une proportion croissante, trinationaux, l’Université franco-allemande fait de l’Europe une réalité tangible et concrète pour les jeunes Européens.

Les ministres des Affaires étrangères Klaus Kinkel et Hubert Védrine posèrent la première pierre de l’Université en 1997 en signant l’accord de Weimar.

Les deux gouvernements y affirmaient leur intention de développer cette institution. L’Université franco-allemande reste à l’avant-garde de la promotion, de l’évaluation et du développement des modèles de coopération universitaire transnationale. Plus du tiers des échanges académiques franco-allemands se déroule sous l’égide de l’UFA.

L’Université franco-allemande cherche et cultive le dialogue académique : 6500 étudiants concernés pour la seule année en cours.

Aujourd’hui, à l’occasion de son 20e anniversaire, nous adressons nos vœux les plus sincères à tous les personnels de l’Université franco-allemande et à tous ceux qui ont contribué à sa réussite. Puisse cette excellente coopération se poursuivre !

Nos vœux de réussite accompagnent aussi Monsieur le Secrétaire général Hellmann, qui se consacrera bientôt à d’autres missions à la tête de l’Office allemand d’échanges universitaires de Rio de Janeiro et de la Maison allemande de la science et de l’innovation de Sao Paulo.

Je vous remercie.

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