Nous ne saurions laisser dicter le calendrier de départ des troupes par des fins de mandats ou les souhaits des Talibans. Ce qui doit nous guider, c’est l’évolution de la situation sécuritaire et les progrès du processus de paix.

Il serait désastreux que le gouvernement américain sortant, sur les derniers mètres, réduise inutilement à néant ses propres succès en Afghanistan, à savoir le début des pourparlers de paix. Tout ce que nous avons obtenu au cours des dernières années – les droits de l'homme et les droits des femmes, le développement économique, les opportunités éducatives pour les jeunes filles – serait menacé. Je ne veux pas que nous soyons un jour obligés d’expliquer à nos soldats et à leurs familles qu’ils ont risqué ou même sacrifié leur vie pour rien.