Au moins depuis le début de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, nous savons que notre liberté ne va pas de soi. Elle doit au contraire être protégée et défendue activement. Cependant, la sécurité personnelle va au‑delà de la protection face à la guerre et la violence. La sécurité signifie également ne pas se faire du souci concernant l’approvisionnement en électricité et en gaz, et être sûr de trouver des médicaments vitaux à la pharmacie. La sécurité, c’est de ne pas être espionné sur Internet ou manipulé par des bots étrangers lorsqu’on utilise les réseaux sociaux. La sécurité, c’est se protéger contre les effets de la crise climatique et la perte de la biodiversité.

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La Stratégie de sécurité nationale décrit le rôle de l’Allemagne en une période marquée par des rééquilibrages mondiaux et la rivalité systémique, et elle apporte des réponses aux menaces extérieures contre notre démocratie et notre ordre fondamental libéral. Elle définit la politique de sécurité comme une démarche globale et axée sur les individus.

Son approche est celle d’une sécurité intégrée, c’est‑à‑dire que la sécurité est une composante de tous les domaines politiques – et pas seulement de l’armée et de la diplomatie – et qu’elle constitue pour eux un objectif commun. Tous les domaines politiques sont concernés par une dégradation de la situation sécuritaire et tous peuvent contribuer à améliorer la sécurité de notre pays.

Dans ce contexte, les trois dimensions centrales de la politique de sécurité allemande sont : la robustesse, la résilience et la durabilité.