Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

25 ans de la Convention sur les armes chimiques : la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le directeur général de l’OIAC Fernando Arias rendent hommage à l’un des traités les plus efficaces en matière de désarmement

La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le directeur général de l’OIAC Fernando Arias

La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le directeur général de l’OIAC Fernando Arias, © Leon Kuegeler/photothek.de

29.04.2022 - Article

Lors de sa visite à Berlin, le directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) Fernando Arias a rencontré la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, qui a rendu hommage à l’importante contribution de l’OIAC à l’ordre fondé sur des règles.

La visite à Berlin du directeur général de l’OIAC Fernando Arias a eu lieu dans le cadre du lancement du réseau de think tanks « CBWnet » financé par des fonds fédéraux. Outre l’appréciation critique de la Convention sur les armes chimiques, cet événement a permis d’envisager les défis actuels, notamment en ce qui concerne l’interdiction des armes chimiques.

L’un des traités les plus efficaces en matière de désarmement

Entrée en vigueur le 29 avril 1997, la Convention sur les armes chimiques est l’un des traités les plus efficaces en termes de désarmement. Elle proscrit toute une catégorie d’armes et veille au respect de l’interdiction de ces dernières grâce à un système global de vérification. La Convention porte ses fruits : depuis son entrée en vigueur, 99 % des stocks déclarés ont été neutralisés.

Néanmoins, elle est aujourd’hui plus actuelle que jamais puisque l’emploi d’armes chimiques en Syrie ainsi que dans les affaires Navalny et Skripal illustre le danger d’un retour de ces armes. La campagne de désinformation russe selon laquelle l’Ukraine prévoirait d’utiliser des substances chimiques ainsi que le danger résultant des opérations sous fausse bannière effectuées par la Russie, contre lesquelles le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a récemment mis en garde, viennent également souligner les enjeux internationaux actuels dans le domaine des armes chimiques.

Lors de leur rencontre d’aujourd’hui (le 29 avril), la cheffe de la diplomatie allemande et M. Arias ont discuté de la manière de relever ces défis. Ce faisant, la ministre a souligné l’importance capitale de la Convention et a salué le travail de l’OIAC, indiquant que celle-ci contribuait à l’ordre fondé sur des règles, notamment en ce qui concerne la destruction d’armes chimiques, le soutien à la protection contre les menaces chimiques et les enquêtes sur l’utilisation d’armes chimiques. Elle a également évoqué l’aide apportée actuellement par l’Allemagne à l’Ukraine pour faire face à une éventuelle utilisation d’armes chimiques.

Lancement du nouveau réseau de think tanks allemand « CBWNet »

Outre M. Arias, la secrétaire d’État Susanne Baumann et l’ancien directeur général de l’OIAC Ahmet Üzümcü ont participé au lancement du nouveau réseau de think tanks allemand « CBWNet ». Ces quatre prochaines années, ce réseau d’excellence interdisciplinaire explorera des possibilités pour renforcer globalement les normes sur les armes chimiques et biologiques. Ce projet en réseau est mis en œuvre conjointement par quatre établissements de recherche allemands : l’antenne berlinoise de l’Institut de recherche sur la paix et la politique de sécurité de l’Université de Hambourg, la chaire de droit public et de droit international de l’Université Justus Liebig de Giessen, la Fondation de recherche sur la paix et les conflits de Francfort et le Centre Carl Friedrich von Weizsäcker pour les sciences naturelles et la recherche sur la paix de l’Université de Hambourg.

Retour en haut de page