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Ensemble pour une stabilisation de la Libye
Ouverture de la conférence en présence de nombreux représentants, © governo.it
Le 12 et 13 novembre s’est tenue la conférence internationale sur la Libye à Palerme. Le ministre adjoint Niels Annen y a participé en tant que représentant du gouvernement fédéral.
La conférence est le symbole de l’unité de la communauté internationale en faveur du travail du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Ghassan Salamé. L’Allemagne soutient le Représentant spécial des Nations Unies et avait fortement encouragé la participation de tous les partenaires européens à la préparation de la conférence. La délégation allemande était conduite par Niels Annen, le ministre adjoint aux Affaires étrangères. À la fin de la conférence, le ministre adjoint Niels Annen a déclaré :
La conférence de Palerme a montré que les solutions aux questions libyennes ne peuvent être que politiques et démocratiques. Pour ce faire, un engagement accru de la part de tous les acteurs libyens est indispensable. L’Allemagne appuie pleinement les actions du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Ghassan Salamé.
Pourquoi la conférence est-elle importante ?
La Libye est le voisin direct de l’Union européenne. Sa stabilité revêt une importance majeure pour tous les États membres de l’UE. C’est pourquoi l’Allemagne a adopté une approche favorable à un engagement à long terme cohérent et global de l’Union européenne et de ses pays membres. La participation élevée d’acteurs internationaux et libyens à la conférence constitue une bonne base pour la poursuite du processus de stabilisation.
Quels étaient les thèmes abordés lors de la conférence ?
Le débat a porté essentiellement sur le plan d’action du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye. Début 2019, Ghassan Salamé prévoit la tenue d’une « conférence nationale » afin de permettre aux Libyens de présenter leurs revendications. La conférence, comme souligné dans le communiqué final, a été une occasion importante afin de déterminer les prochaines étapes pour les élections démocratiques de 2019 et pour surmonter la scission institutionnelle du pays.
Outre les représentants des différentes parties au conflit libyennes, des hauts responsables de près de 20 États ainsi que de l’Union Africaine, de la ligue des États arabes et de l’Union européenne ont pris part aux débats. En plus du processus politique, des thèmes tels que la sécurité et l’économie ont été abordés.
Que fait l’Allemagne ?
L’Allemagne soutient politiquement la Libye. Nous sommes également le principal donateur bilatéral pour le processus de stabilisation en Libye. Lors de la conférence, le ministre adjoint Niels Annen a annoncé que le gouvernement fédéral s’engagerait à verser 2,5 millions d’euros supplémentaires.