Le Brexit tient les capitales européennes en haleine. Mais il n’empêchera pas un étroit partenariat germano-britannique. C’est ce qu’a souligné M. Maas en accueillant M. Hunt à Berlin :

Avec ou sans Brexit, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont beaucoup de projets : un dialogue stratégique doit donner l’occasion aux responsables de politique étrangère des deux pays de se rencontrer plus souvent. Un accord intitulé « Joint Compact on Global Responsibility  » doit être bientôt signé et mis en œuvre via des projets dans le domaine de la sécurité et des défis stratégiques. « Car c’est là que se situe l’enjeu pour nous », a expliqué M. Maas, « prendre ensemble nos responsabilités au plan mondial ». Actuellement, l’Allemagne et le Royaume-Uni coopèrent étroitement au sein du Conseil de sécurité. Les deux pays ont par ailleurs créé avec la France la société INSTEX parce que les trois partenaires veulent préserver l’accord sur le nucléaire iranien.

Brexit : ouvert aux discussions

Heiko Maas a souligné que l’UE était ouverte aux discussions pour trouver une solution concernant le Brexit : « Je me félicite que les discussions prennent une tournure plus concrète sur les moyens qu’envisage Londres à cet égard. L’accord de retrait est un compromis équitable et durement gagné, approuvé par tous les membres de l’UE, c’est la position de l’ensemble de l’Union européenne. » La solution de dernier recours, dite « backstop », est nécessaire pour garantir que le Brexit ne mène pas à une frontière dure en Irlande. Les deux ministres des Affaires étrangères veulent éviter un Brexit désordonné et croient qu’un accord est encore possible.

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