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S’engager pour une Europe unie – Heiko Maas en visite à Bucarest, Skopje, Tirana et Athènes

Le ministre fédéral des Affaires étrangères à son départ pour Bucarest

Le ministre fédéral des Affaires étrangères à son départ pour Bucarest, © Felix Zahn / photothek.net

18.09.2018 - Article

Lors de son déplacement, le ministre fédéral des Affaires étrangères, Heiko Maas, a participé au sommet de l’Initiative des trois mers en Roumanie. Il a eu des entretiens politiques dans l’ex-République yougoslave de Macédoine avant le référendum sur le changement de nom du pays.


En Albanie, il sera question de la poursuite du processus d’adhésion à l’UE et, en Grèce, de dossiers bilatéraux et de politique européenne.

Le déplacement du chef de la diplomatie allemande est entièrement placé sous le signe d’une Europe unie. Avant son départ lundi 17 septembre, le ministre fédéral a fait la déclaration suivante :

L’Europe ne se divise pas en points cardinaux. Pour nous, il n’y a qu’une seule Europe.

Bucarest : participation au sommet de l’Initiative des trois mers (17 et 18 septembre)

C’est la première fois que Heiko Maas a participé en tant qu’hôte et au nom du président fédéral Frank-Walter Steinmeier au sommet de l’Initiative des trois mers à Bucarest. Sur l’invitation du président roumain Klaus Iohannis, douze pays d’Europe orientale se sont réunis pour débattre au plus haut niveau de questions économiques et énergétiques centrales pour la région. Outre le ministre allemand des Affaires étrangères, d’autres hôtes ont participé à ce sommet, notamment le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le ministre américain de l’Énergie, Rick Perry.

Par ailleurs, le ministre allemand a rencontré le président du Parlement roumain, Liviu Dragnea, des représentants de la société civile ainsi que de la minorité allemande. Il s’agit de la deuxième visite de Heiko Maas dans la capitale roumaine après le discours qu’il a tenu à l’occasion de la Conférence des ambassadeurs roumains le 27 août dernier. À partir du 1er janvier 2019, c’est la Roumanie qui assurera la présidence du Conseil de l’UE.

Ex-République yougoslave de Macédoine : entretiens politiques avant le référendum sur le changement de nom (18 septembre)

À Skopje, le ministre allemand a rencontré notamment le premier ministre Zoran Zaev, son homologue Nikola Dimitrov et des représentants de la société civile. L’Allemagne continue de soutenir fermement la perspective européenne des Balkans occidentaux. La visite de M. Maas a eu lieu à moins de deux semaines du référendum sur l’accord conclu avec la Grèce au sujet du changement de nom du pays. Le succès de ce référendum constituerait un jalon important sur la voie de l’adhésion de ce pays à l’UE et à l’OTAN. L’ex-République yougoslave de Macédoine est depuis 2005 candidate à l’adhésion à l’UE.

Albanie : des entretiens politiques (19 septembre)

Heiko Maas rencontrera à Tirana le premier ministre Edi Rama, le ministre des Affaires étrangères Ditmir Bushati, des représentants de la Commission dite de Vetting et le chef de l’opposition Lulzim Basha. Les sujets de discussion porteront notamment sur le processus de réforme en Albanie et la perspective d’adhésion du pays à l’UE. L’Albanie est depuis 2014 candidate à l’adhésion à l’UE.

Grèce : politique européenne et questions bilatérales (20 septembre)

Des entretiens avec le président Prokopis Pavlopoulos, le ministre des Affaires étrangères Nikos Kotzias et le chef de l’opposition Kyriakos Mitsotakis figurent, entre autres, au programme de la visite à Athènes. Le troisième programme d’aide pour la Grèce a pris fin le 20 août dernier et l’avenir du pays, de la poursuite des réformes aux questions de politique européenne, sera au cœur des discussions.

Avant son départ le 17 septembre, Heiko Maas a déclaré à ce sujet :

À sa sortie du troisième programme d’aide, la Grèce est confrontée à des questions essentielles qui vont de la poursuite du processus de réforme à notre coopération au sein de l’UE. Le parcours de la Grèce est aussi un exemple de solidarité européenne forte, par conviction et dans l’intérêt de tous les Européens. Nous voulons continuer d’avancer sur cette voie.

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